L'étude montre que la proportion d'internaute appartenant à au moins une réseau social semble atteindre un plafond.Le taux est identique à 2009 et 2010:
- 2009 : 77 % sur 17 réseaux
- 2010 : 78 % sur 32 réseaux
- 2011 : 77 % sur 34 réseaux
Par profil, (hommes / femmes ; 18 à 24 ans / 65 ans et + ; cadres / ouvriers) Facebook est leader, suivi selon les catégories par Windows Live et Copains d'avant.
Twitter, qui n'apparaît pas dans le top 5 par catégorie de population est plus particulièrement présent chez les artisans et les 18/24 ans.
Le réseau de micro-blogging cherche encore à se positionner dans la culture française, là où il a trouvé ses publics et ses utilisations aux États-Unis.
Google+ est composé de 12% d'internautes français et intéresse plus les hommes (16%) et les jeunes âgés de 18 à 24 ans (19 %).
Le suivi de marque
Si la présence des marques est désormais incontournable dans leurs stratégies marketing,la question qui se pose encore est de savoir comment créer du lien entre un marque et ses fans. L'adhésion des fans est limitée à 16 % des internautes français et cette part des internautes est essentiellement représentée par une population actives et jeune: 32 % des 18-24, 28 % des personnes présentes sur Faceboo, 25 % des cadres supérieurs et 22 % des personnes qui se connectent tous les jours indiquent suivre au mois une marque sur un réseau social.
Cinq marques, en moyenne, concentrent l'intérêt ces internautes.
Mais c'et le comportement de ces internautes vis-à-vis des marques qui est intéressant à regarder. La motivation principale des internautes est la recherche de bons plans ou de réductions (65%) et par le soucis de se tenir informé des nouveautés (58%) et de l'actualité de l'entreprise (56%).
Le renforcement et l'affirmation du lien avec la marque, ce que recherchent les entreprises, n'est pas évoqué par les internautes. Seuls 28% y voient un moyen de se faire inviter à des événements, 21 % par une recherche de proximité ou d'identification et 19% de revendiquer faire partie d'une communauté.
La très grande majorité des internautes affirme consulter les information diffusées (92%) mais peu interagissent avec les informations diffusées. 11% les commentent et seulement 10% se positionnent comme ambassadeurs. Enfin 8% ignorent totalement les messages des marques.
La présence d'une marque sur les réseaux sociaux à un impact positif mais la réciprocité en encore limitée. L'enjeu d'une communication maîtrisée et d'une légitimité, en terme d'antériorité, sont important car ils permettent à l'entreprise de diffuser de l'information de manière directe et privilégiée. Les internautes qui suivent les marques se sentent mieux informés de son actualité (88%) et déclarent mieux la connaître (78%). L'image de la marque est également confortée dans un esprit moderne (78% pour l'ensemble et 91% pour les moins de 25 ans) et différenciant des autres marques (60 %, et 68% pour les hommes).
Le lien de proximité qui se construit autour de cette relation est reconnu par 64 % des interviewés, et cette proportion atteint 73% chez les 18-25 ans.
La présence sur les réseaux sociaux n'est donne pas forcément à une entreprise un visage plus humain. 52% des interviewés pensent qu'elle ne sont pas plus à leur écoute, 56% ne les considèrent pas plus humaines et 59% n'ont pas l'impression d'être privilégiées par rapport aux autres clients.
La critique reste quand même très peu présente sur les réseaux. Seul 6% de la population a formulé une critique à l'encontre d'une marque : 3 % des interviewés y ont posté une seule critique et 3 autres pour cent plusieurs. 94% n'ont jamais entreprit une telle démarche. On peut penser que le désabonnement à la page d'une marque est la manifestation de leur mécontentement. Les jeunes, à 12% des 18-24 ans, sont ceux qui ont déjà critiqué une marque sur un réseau social.
Mais la participation à un boycott d'une marque reste présent quand même une menace réelle. 25% des internautes se déclarent prêt à se type de manifestation. Les plus représentés sont les habitants de la région parisienne (33%), 32% de cadres supérieurs, des hommes à 30%, plus vindicatifs que les femmes (20%) et les personnes qui se connectent tous les jours (30%).
Mais la grande majorité de personnes interrogée (75%) est contre ce type d'action. Il s'agit des ouvriers (56%), des ruraux (50%) des employés (48%) et des 25-34 ans.
Etude complète sur le site de l'IFOP.
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